
Les labels de commerce équitable foisonnent depuis les années 2000, et tous n’ont pas la même exigence. Certains appartiennent à des sociétés et sont audités par elles-mêmes, d’autres, comme Biopartenaire, appartiennent à des associations et sont auditées par des organismes extérieurs. Si les engagements de base des labels de commerce équitable sont les mêmes, certaines exigences varient. En ce qui concerne Biopartenaire, voici ce qui s’ajoute aux engagements que vous pouvez retrouver ici :
- La vente de produits issus de l’agriculture biologique et réservés aux magasins spécialisés ;
- Des audits externes faits par Ecocert et des audits internes réalisés par Biopartenaire ;
- La création d’un regroupement de producteurs en gouvernance démocratique pour porter les discussions avec les acheteurs ;
- La création de fonds de développement gérés uniquement par le regroupement de producteurs.
Les grandes étapes de la labellisation Biopartenaire
Une labellisation commence toujours par le calcul des coûts de production. Cette étape est longue et fastidieuse car elle prend en compte de nombreux paramètres parfois inconnus des producteurs, ou tout du moins, pas avec autant de finesse que ce qui est demandé. Dans ce calcul, rentrent : les salaires, les amortissements, les semis, la manutention, le travail de la terre, etc.
Ensuite, les producteurs doivent se regrouper en une structure qui dialoguera avec les acheteurs. Ce regroupement doit être démocratique afin que chaque producteur puisse s'exprimer librement. Puis, le contrat-cadre est signé entre les producteurs, le regroupement et l’acheteur.