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Lifestyle & Spiritualité

Le Yoga XL prend de l’ampleur

Heureusement, le yoga est une pratique ouverte à tous, au-delà de la sacro-sainte taille 36. Mais faut-il pour autant consacrer des cours spécifiques aux yogis taille XL ?

Par Marina Nasi

Les Etats-Unis, précurseurs du yoga XL

Aux Etats-Unis, où l’obésité est devenue un problème de santé publique, on voit apparaître, peut être aussi en réaction à l’impératif de la taille 36, des cours de yoga pour personnes en surpoids, voire obèses. Des cours qui tiennent compte non seulement des contraintes physiques et de mouvement de ce type de corps, mais aussi des problèmes d’auto-estime présents souvent chez les pratiquants de taille king size.

En déplaçant les masses corporelles, en écartant davantage les pieds, en utilisant de façon adaptée sangles et briques, les pratiquants XL peuvent pratiquer de façon confortable et réaliser en toute sécurité la plupart des postures” explique Anna Guest-Jelly, fondatrice de Curvy Yoga, un réseau de salles de yoga XL aux Etats-Unis.

Des cours adaptés à la corpulence

Quand le surpoids est la conséquence d’un style de vie excessivement sédentaire et d’une alimentation peu équilibrée et trop abondante, la pratique du yoga ne finit pas de mettre en danger la santé (diabète, problèmes cardiaques, hypertension, défaillances articulaires). Dans ces cas l’enseignant doit aider l’élève à faire face à sa situation de manière bienveillante et responsable. Ceux qui manquent totalement de forme physique, doivent commencer de manière très soft et progressive et surtout réapprendre à écouter leurs corps.

Ouverture, filon marketing ou ghetto ?

L’apparition de formations pour enseignants et de cours de yoga pour personnes en surpoids, phénomène pour l’instant absent en France, soulève une question éthique. Et si tout ceci n’était qu’un juteux filon marketing, une manière d’exploiter une niche de marché ? Anna Guest-Jelly préfère rappeler l’aspect psychologique : “Quand une personne a atteint un poids qui l’amène à avoir honte de son corps, il est peu probable qu’elle arrive à trouver, seule, la détermination d’adopter un style de vie et alimentaire plus équilibré“. Le risque d’exploitation commerciale d’un “bon filon” est évident, tout comme celui d’enfermer les personnes dans un “confortable” ghetto, où tout le monde se ressemble. Tout est donc question d’éthique et de sincérité de la démarche de l’enseignant.

Retrouvez l’intégralité de notre article dans Esprit Yoga n°30.

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